Rencontre avec Émilie FELIX-GETZ, qui nous ouvre les portes de son dojo culinaire, lieu d’apprentissage de la cuisine asiatique dont les maîtres mots sont harmonie et bien-être.

Bonjour Emilie, merci de nous recevoir dans votre dojo, racontez-nous votre histoire !

Après avoir fait une école de commerce. Par la suite, désireuse de rejoindre un univers qui me plaît, je me dirige vers la restauration.
Avec un MBA en poche dans l’univers du vin, la vie me mène à la maison de l’Aubrac, une entreprise familiale dont je serai en charge du développement marketing et commercial.

Pendant 4 ans, auprès de Christian Valette, nous avons mis en place une filière d’excellence dans l’élevage bovin avec la race Aubrac, tout en développant une sandwicherie de terroir, des traiteurs, et en travaillant sur la restauration traditionnelle, le cœur de métier de la famille Valette.
Après cette expérience, je prends mon indépendance en montant « Les Clés des Vignes », j’organise des dégustations de vin, tout en faisant toujours des missions de marketing et de développement pour les frères Gardinier du groupe Taillevent- Les Crayères.

 

Mais alors comment avez-vous croisé le chemin d’ASFOREST ?

C’est à la suite de ces différentes expériences, que j’ai eu l’idée de fonder mon propre restaurant.

Connaissant l’Asforest grâce aux formations réalisées à la maison de l’Aubrac, et trouvant qu’elles étaient d’une grande qualité, tout naturellement, j’ai pris contact pour suivre une formation sur le permis d’exploitation, voire un parcours sur le business plan financier.

Grâce à Philippe Daubras, coordinateur pédagogique et convaincue par le niveau d’exigence de l’Asforest, je me suis lancée dans la formation « Créateur d’entreprise » qui a duré 4 mois, pendant laquelle j’ai eu l’idée d’ouvrir un restaurant.

 

Pourquoi avoir choisi Asforest pour vous accompagner dans votre projet ? Comment avez-vous financé votre formation ?

Asforest formait le chef de cuisine Laurent DUROT (Chalet des Iles) à l’époque sur tout ce qui concernait les fiches techniques, l’exploitation des données du restaurant pour développer le marketing en réorientant et en adaptant les cartes à la clientèle.

J’ai donc suivi cette formation en même temps afin d’aider Laurent à rédiger ses cartes selon les données statistiques que nous avions sur plusieurs d’années. Impressionnée par la qualité de l’enseignement, je l’ai trouvé pointu, concret et les intervenants étaient de bonne qualité. Je me suis dit que si je devais auto-financer et suivre une formation métier, ASFOREST serait le bon choix.

 

De quelle manière ASFOREST vous a accompagné dans votre démarche de formation ?

M’intéressant beaucoup à la diététique sino-japonaise, j’avais pour objectif d’ouvrir un restaurant sur mesure afin d’avoir un suivi personnalisé de mes clients.
Je voulais savoir s’il y avait une rentabilité possible avec ce genre d’approche. Il fallait l’éprouver dans un business plan financier. Il y avait des notions que je n’avais absolument pas comme le fonds de commerce, qui était complètement nébuleux pour moi. J’ai donc rencontré des intervenants exceptionnels qui m’ont appris à appréhender tout cela : de l’audit préalable à l’achat du fonds. Grâce à ce travail j’ai évité bien des problèmes administratifs, et beaucoup d’erreurs.
Grâce à mes 7 ans d’expériences dans les Ressources Humaines, j’avais un peu de notion de droit social, et il était intéressant de voir que dans la restauration, il y avait des particularités comme la reprise de personnel, ce qui était très positif. Et puis d’autres aspects de la formation comme : comment créer une recette, être rentable, créer une fiche technique, suivre ses achats. J’ai pu vraiment rentrer dans le concret.
Tous les soirs, les autres stagiaires et moi-même, nous nous demandions si nous allions revenir le lendemain, car nous nous sommes rendus très vite compte qu’être restaurateur était un peu le parcours du combattant. Les gens pensent que c’est simple, alors que c’est un métier difficile avec beaucoup d’heures de travail ainsi que des contraintes.

 

Après cette expérience, conseillerez-vous ASFOREST ?

Oui je l’ai déjà fait auprès de personnes qui voulaient changer de vie et ouvrir leur propre restaurant !

 

Que faites-vous aujourd’hui ? En quoi consiste votre « dojo » ?

J’ai décidé d’ouvrir un dojo culinaire, dans lequel j’organise des formations pour les chefs de cuisines, je fais des formations autour de la vitalité à table, je pense que le bonheur est l’addition de la vitalité et du bien-être.

 

Et pour l’avenir ? Quelles sont vos projets avec ASFOREST ?

L’entente étant fort bonne, nous avons décidé de collaborer sur une formation nommée « Vitalité à table » qui sera dans le catalogue Asfoprestige, mais également de monter un programme pour accompagner les chefs de cuisine sur la sérénité, le bien-être et la vitalité dans l’assiette ainsi que dans leur environnement de travail afin qu’ils se sentent sereins et heureux.

Interview d’Emilie FELIX-GETZ, Fondatrice de WAYŌ